Huiles, pastels et encres sur papier washi, pour traduire la peau des arbres et des fruits, ce mystère des enveloppes terrestres.

L'écorce -- la peau des arbres, la peau des fruits-- demeure pour le peintre Yaume une énigme vivante.
Qu'elle reste entière et refermée sur son opacité, ou qu'elle s'ouvre par effraction, elle est un épiderme plein d'accidents naturels.
Ce sont autant d'histoires passionnantes à raconter, d'une richesse formelle et chromatique infinie. Pour en rendre compte, le peintre a utilisé les médiums de l'huile, de l'encre ou du pastel, souvent en usant de supports qui sont eux-mêmes des produits d'écorces, celle du mûrier pour le papier japonais Kozo (un Washi) ou celle du jute pour la toile éponyme.
Cette pratique renforce l'impression d'une sorte de mille-feuilles d'écorces, mis en abyme.
Comme pour en démultiplier le mystère appétant pour les sens.
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