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9 décembre 2023 - 31 mars 2024

Lucien Clergue et le tournage du « Testament d’Orphée » de Jean Cocteau

En 2014, Lucien Clergue nous quittait alors que le musée lui consacrait une grande rétrospective. Dix ans plus tard, et durant toute l’année 2024, un programme d’expositions-dossiers lui rend hommage.

En 2014, Lucien Clergue nous quittait alors que le musée lui consacrait une grande rétrospective. Dix ans plus tard, et durant toute l’année 2024, un programme d’expositions-dossiers lui rend hommage.
Lucien Clergue, Le tournage du Testament d’Orphée de Jean Cocteau, 1959 © Lucien Clergue / SAIF 2023

Lucien Clergue et le tournage du « Testament d’Orphée » de Jean Cocteau

9 décembre 2023 – 31 mars 2024

En 2014, le photographe arlésien Lucien Clergue nous quittait alors que le musée lui consacrait une grande rétrospective. Dix ans plus tard, et durant toute l’année 2024, un programme d’expositions-dossiers lui rend hommage en mettant en lumière différents aspects de sa prolifique œuvre photographique.
La première exposition porte sur les photographies du tournage du Testament d’Orphée, ultime long-métrage réalisé par Jean Cocteau quatre ans avant sa mort. Tourné en partie aux Baux-de-Provence et dans le Val d’Enfer en septembre 1959, ce film, puissamment onirique, est orchestré comme un conte moderne inspiré du mythe du phénix. Cocteau y tient le premier rôle : celui d’un poète dont la mort et la résurrection transcendent l’espace et le temps.
Les scènes les plus irréelles sont captées dans le village encore en ruines et dans les carrières des Baux, qui se voient peuplées par les figures de Minerve, du Sphinx, d’hommes-chevaux. Picasso avait suggéré cet environnement à Cocteau, qui avait chargé à son tour Lucien Clergue de repérer les lieux les plus propices au tournage et d’en assurer la couverture photographique.
C’est un des rares travaux documentaires de Clergue, qui photographie les comédiens, les costumes, les scènes emblématiques du film, etc. Il trouve pourtant dans cet exercice contraint une manière de dépasser son sujet, créant des images plus libres et poétiques, dans lesquelles il montre son sens aigu du récit et de la composition.