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8 mars - 1 avril

Futur(s) Antérieur(s)

Accueilli en résidence de création par le service Culturel de la Ville d'Arles au Palais de l'Archevêché, Hadrien de Corneillan propose au public de découvrir son travail du 8 mars au 1er avril 2024

Accueilli en résidence de création par le service Culturel de la Ville d'Arles au Palais de l'Archevêché, Hadrien de Corneillan propose au public de découvrir son travail du 8 mars au 1er avril 2024
Visuel réalisé par Hadrien de Corneillan

La Ville d'Arles accueille le peintre Hadrien de Corneillan. Cet artiste au parcours atypique – il fut aussi danseur, avocat et auteur de théâtre - s’intéresse au rapport de l'homme à son environnement. Le public pourra découvrir le fruit de cette résidence de création à travers l'exposition "Futurs Antérieurs", du 8 mars au 1er avril au Palais de l'Archevêché.

"Les peintures faussement hyperréalistes, en camaïeu de gris, d’Hadrien de Corneillan doivent à la peinture étasunienne, que ce soit aux sites industriels de Charles Demuth ou Charles Sheeler, à la fossilisation ou à la neutralisation des personnages chez Edward Hopper et, surtout, aux toiles et aux photographies en noir et blanc de paysages ouverts d’Ed Ruscha, sur lesquelles figure, parfois, comme chez notre artiste, une légende écrite, intégrée à l’œuvre.

Le parallèle s’arrête ici, car, chez Hadrien de Corneillan, on remarque une prédilection pour les reliques d’activités humaines, les no man’s lands et les déserts qui le rattachent plutôt à un certain romantisme européen, d’Hubert Robert à Caspar David Friedrich, par exemple. Cependant, les ruines, les friches industrielles et les espaces abandonnés de notre peintre n’ont rien de réel. Ils ne sont ni présents ni passés. Ils évoquent peut-être un futur menaçant si l’Homme persiste dans son attitude de consommation incontrôlée des ressources limitées de notre planète.
Pour autant, le propos n’a rien de moralisant ni de pontifiant. Il recourt à des traits d’un humour grinçant ou à des mises en scène surréalisantes – un conteneur de transport maritime échoué sur une plage, un chien errant en plein désert, un immense buste de Lénine sortant de la mer devant un cosmonaute casqué… – qui génèrent un sentiment d’étrange familiarité – l’Unheimlichkeit freudienne –, laquelle renvoie le spectateur à ses propres réflexions et méditations."
Louis DOUCET - février 2024 - Espace d'Art Chailloux - MAC Paris.

Les visiteurs pourront rencontrer l'artiste les 8, 9, 30 et 31 mars aux horaires d'ouverture