Direction de la communication et des relations publiques Tél. 04 90 49 37 92
Mercredi 22 mai, 20h30

Camille Bertault 5tet + Adèle Viret 4tet

Deux artistes féminines prennent le lead de cette soirée d’ouverture de Jazz in Arles 2024 avec le quartet d’Adèle Viret et Camille Bertault.

Deux artistes féminines prennent le lead de cette soirée d’ouverture de Jazz in Arles 2024 avec le quartet d’Adèle Viret et Camille Bertault.
DR

CAMILLE BERTAULT 5tet

Camille Bertault : voix
Fady Farah : piano
Samuel F’hima : contrebasse
Minino Garay : percussions
Julien Alour : trompette

+ Adèle Viret 4tet

Adèle Viret : Violoncelle
Oscar Viret : Trompette
Wajdi Riahi : Piano
Pierre Hurty : Batterie

Deux artistes féminines prennent le lead de cette soirée d’ouverture de Jazz in Arles 2024 avec le quartet d’Adèle Viret, lauréat de Jazz Migration #9, et Camille Bertault qui retrouve pour la première fois le quintet avec qui elle tourne depuis plusieurs années.

Pour composer la moelle de ce premier répertoire, Adèle Viret a choisi de revenir au piano de la maison de son enfance, comme un retour au paysage ordinaire, au coutumier des histoires familiales et musicales. Sans autre préalable que d’ouvrir voie à des élans spontanés, elle a laissé ses mains filer librement sur le clavier pour faire danser les cordes et les marteaux. Et à partir de ce geste brut, elle a tissé un premier canevas autour duquel mêler son violoncelle et la voix de trois musiciens qui lui sont chers : Oscar Viret, le fraternel complice à la trompette, Wajdi Riahi au piano, et Pierre Hurty à la batterie. L’instrumentation de ce quartet se veut singulière, et elle nous emmène au creux d’une atmosphère toute chambriste où le partage des rôles, le relais, la permutation, sont aussi indispensables qu’une généreuse dose de malice et d’audace. La confiance mutuelle y est totale et on navigue en tendresse entre des horizons qu’on dirait parfois baignés de rivages méditerranéens, et d’autres où le ciel se fait plus incertain, tempétueux peut-être, comme un orage inondant les Flandres sur de joyeux Noés exaltant : « Godzijdank ! het regent ! », à moins qu’il ne s’agisse déjà là de préludes à la rêverie, ou d’invitations à la fugue. Au gré des éclats, des pas de deux, puis trois puis quatre, on embarque, et chemin faisant résonnent en nous marées d’équinoxe, grands espaces, et autres roulez-jeunesse !

Bonjour mon Amour est le cinquième et nouvel album de Camille Bertault qui verra le jour en mars 2023. Les percussions sont l’arbre du projet où s’entremêlent des mondes qui n’ont pas l’habitude d’être associés : la chanson, le jazz, l’improvisation, le théâtre, la poésie, le slam, et quelques textures éléctros. Les textes sont mordants, crus, incisifs, mélancoliques et drôles et portent des sujets très actuels : le confinement, l’écologie, la maltraitance au collège, la relation amoureuse toxique, l’addiction à l’écran… Les diverses influences de Camille sont perceptibles : Gainsbourg, Brigitte Fontaine, Horace Silver, Monk, André Minvielles, Bjork, Portishead, Ravel, Boris Vian, Fiona Apple, Tania Maria… même si ce projet confirme que l’univers de Camille est personnel et unique, sans jamais perdre le groove, la transe, la danse. Elle réunit ici pour la première fois et exclusivement, les musiciens avec qui elle tourne depuis plusieurs années : Minino Garay, percussionniste argentin qui a notamment tourné 20 ans avec Dee Dee Bridgewater. Fady Farah, pianiste libanais virtuose que Camille a rencontré au conservatoire 10 ans plus tôt. Christophe « Disco »Minck, à la basse, multi-instrumentiste et compositeur de musiques de films (Klapish notamment) et en invité sur quelques chansons, l’excellent trompettiste bugliste Julien Alour.